lundi 2 mars 2015

Raid à ski au Mont Thabor


Le dernier week-end de février a été l'occasion de faire un raid à ski de rando, histoire de s'initier aux joies de la montagne l'hiver. Après avoir balayé du revers de la main une éventuelle option "split" pour un éventuel snowboarder,  après s'être entraîné sur les pentes auvergnates, s'être remis d'une mauvaise grippe, trois entêtés ont répondu présents à mon appel !

 

Et c'est parti : direction les Alpes, Val Fréjus, petite station de Maurienne puisque le lieu choisi est le massif du Mont Thabor.
Prévisions météo de départ : 2 jours moches et 2 jours censés être meilleurs.
Départ, la neige est au rdv, et les sourires des participants aussi (ce qui en dit long sur leurs attentes).

Montée
Lecture de carte. Première satisfaction : on s'intéresse à l'étape à venir.
C'est sûr qu'après une arrivée de nuit, et même après l'accueil chaleureux de 3 belges bloqués par le mauvais temps, on veut éviter si possible les plans galère...

Un raid à ski, c'est aussi l'ambiance du refuge, la rencontre avec les seuls à sortir par une météo pourrie : les chasseurs alpins. Non, les bas de pantalon qui pendent n'appartiennent pas à Baptiste, même si les couleurs pourrait le laisser croire.

Après les exercices de recherche d'Arva, la joie infantile de faire un igloo : le plus dur, c'est de trouver le "japonais", voulant bien faire office d'échafaudage d'arc en plein cintre pour la voute d'entrée.
Deuxième satisfaction : en tassement de neige pour faire de l'eau, on est presque aussi bon que les militaires.
Les premiers virages (et les seuls, selon certaines mauvaises langues !) en sortant du refuge.

On sort du brouillard, mais ça commence à buffer sérieusement.

L'homme de la pampa, parfois rude mais toujours courtois, après une "belle" descente.

En descendant vers la vallée étroite. Troisième satisfaction : la découverte du refuge (privé) I Ré Magi, aux granges. Accueil chaleureux, et pour qu'on ne finisse pas les copieux plats italiens proposés, il fallait qu'on se soit bâfrés de jambon cru juste avant...

Dernier jour, la descente finale tant attendue, (un peu) frustrante il faut bien le dire. Elle fera dire à certains "On a l'impression d'avoir monté pendant 4 jours", ce qui est un peu exagéré tout de même, moi je dirais plutôt 4 j d'orientation !

Pierre


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