samedi 9 janvier 2016

Polluer plus pour grimper plus

Étant donné que le réchauffement climatique nous permet de grimper en t-shirt pendant les vacances de Noël, certains en ont bien profité.

On commence donc par notre équipe de bloqueurs, partis dès le début des vacances. Et qui dit bloc, dit forcément Fontainebleau. Pour une fois, je n'étais pas de la partie, et puis maintenant les petits jeunes ils peuvent bien se débrouiller sans moi.
Plus motivés que jamais suite à des échecs passés sur lesquels on ne reviendra pas (lien), Loïc s'est mis dans le rôle du meneur de troupe, et a entraîné son grand frère, ainsi que Thomas, Benoît et Hugo. Pour ce dernier ce sera une découverte car les fois où ils devait se joindre à nous, il a toujours prétexté des invitations à des soirées, l'empêchant de venir.
A noter tout de même la réalisation par Loïc du Toit du Cul de Chien, 7A quand même malgré mon insistance à décoter ce bloc. Faut dire que c'est bien la troisième fois qu'il se frotte à ce monstre (bon, la première fois, il était encore tout jeunot et j'arrivais encore à l'impressionner...voir la vidéo de cette époque). Réussite également de Benoît dans le Flipper (6B), alors que tout le monde était en train de ranger les affaires...
Dernière minute : j'ai réussi à récupérer la vidéo de Loïc : (voir la vidéo)
Un fourgon tout pourri pour bien polluer

une petite fondue pour se réchauffer




Premier dimanche des vacances, direction le Lot. Bon, niveau pollution, on commence faiblement, mais en s'y mettant à plusieurs, on est pas mal. Plus de 35 personnes recensées au pieds des voies.
Et le niveau moyen est assez élevé : les filles dans le 6b+, et les gars dans le 6c/7a. Mention spéciale pour Yann, assuré et drivé par Nico, qui enchaîne un joli 6a+ (en tête, bien sûr).





Pour rester dans du local, certains sont aussi allés au Céou, plus classique.

A St Géry, rien d'extraordinaire (selon ses propres propos), mais Laurent à enchaîné Le Café (6c+)


Fred, quand à lui, s'est lancé dans la pollution internationale, puisqu'il s'est rendu en Espagne, sur la falaise de Margalef. Tout ce trajet, seul dans sa voiture (il y retrouvait des amis sur place), c'est pas mal. Côté perf, il avait bien le sourire quand il m'a dit qu'il avait fait un 7c à vue, et aussi un 8a après travail.
En tout cas, cela nous fait de belles photos !
Margalef, c'est beau, mais ça a l'air dur, non ?

un peu d'ombre...




De mon côté, je suis allé polluer le pied des Pyrénées, sur la falaise d'Arguibelle, située à cheval entre le Béarn et le Pays Basque.
 Sur la photo, on voit juste le côté de droite, et il y a d'autres secteurs sur la gauche, car c'est assez grand quand même...mais c'est plus beau sous cet angle.
Arrivés sur le parking, on fait figure de petits pollueurs, à 4 dans une 206, car des grimpeurs savoyards ont sorti l'artillerie lourde !





C'est pas tout mais la marche d'approche nous attend : 25 minutes de montée.
A 4 avec une seule corde, le rendement ne sera pas super élevé, d'autant que la première voie est assez longue (32 m) et en plus certains en profitent pour regarder le paysage pendant 10 minutes !

Gueule de Roc, 5c+
Où est Charlie ? (en haut à droite)
Deuxième voie, on passe à du sérieux : Myosine.
Pour la petite histoire, Myosine, c'est une voie que j'avais faite en 1994, en moulinette (bon elle était en place, j'allais pas dire non), lors de ma formation d'initiateur escalade. Et comme c'était ma première voie dans ce niveau, j'en garde toujours un très bon souvenir.
Tout ça pour dire que cette voie faite lorsque j'avais 20 ans est toujours là pour accueillir les doigts et chaussons de Noémie, 11 ans et des brouettes, qui enchaine la voie en moulinette comme son papa jadis...cela dit, je trouve plus facile que l'art du lézard à Milhac



Ça n'a l'air de rien, en photo, mais quand même c'est assez raide.
Et puis, 5 dégaines pour 25m de voie...ça rajoute du piment. Cela dit, il me semblait que le premier point était hyper engagé, alors que c'est pire entre le 2ème et le 3ème.

Bon, après on est allé faire un joli 3c (enfin, les enfants). L'occasion pour Marius de faire sa première voie en tête, dans une vraie falaise (Cornil, ça compte pas...). Comme il ne sait pas bien mousquetonner, il lâchait le rocher pour s'y prendre à deux mains (c'était de la dalle, bien sûr), et en regardant en bas il nous disait "houla, là, faut pas que je tombe quand même"...les parents ont frôlé la crise cardiaque, mais se portent bien.
Fin de journée dans un 6c+ que j'ai contourné par le 6b+ de droite, car j'avais bien les pieds 20cm au dessus de la dégaine dans le passage difficile...bon j'ai quand même enchainé en moul' !
Descente comme prévu à la tombée de la nuit
Comment (pourquoi) partir plus tôt ?


Que retenir :
- Malgré tous les efforts des gouvernements mondiaux à s'occuper du climat, on risque fort de grimper en t-shirt pendant un bon moment.
- Il fait vraiment trop chaud pour mettre un casque en falaise, même pour les enfants.
- c'est quand même le comble que même les falaises dite "d'hiver" sont trop chaudes...
- Pierre ne m'ayant pas envoyé de photos, j'en conclus que la neige devait sérieusement manquer sur les sommets auvergnats, et qu'il a préféré consacrer ses congés à faire du bricolage.






2 commentaires:

  1. tu n'as pas retenu mes plus belles perfs

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  2. Un Gewurztraminer vendanges tardives à vue, ainsi que quelques bourgognes et côtes du Rhône... Six douzaines d’huîtres flash et un Single Malt Scotch Whisky SPEYSIDE 16 ans d'âge après travail! Mais pas de photos...

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